La messe

Guillaume de Machaut en 1364 à l’occasion du sacre de Charles V écrit la première réalisation connue d’une messe polyphonique « la Messe de Notre Dame »

Elle comporte 6 parties polyphoniques à 4 voix qui sont les chants de l’ordinaire. 

Le Kyrie Le Gloria Le Credo Le Sanctus L’Agnus Dei L’Ite missa est

A partir de là, sont créées de nombreuses les messes d’une beauté exceptionnelle dont :

  • - De Mozart : La messe du couronnement K317, la messe en ut mineur K424, et le Requiem.

  • - De Beethoven, la Missa Solemnis op123

  • - De Cherubini, la Missa solemnis n°2 en ré mineur

En ces XVII et XVIII ème siècle, se développe aussi de la musique religieuse non liturgique d’une très grande beauté avec de très grands compositeurs inspirés par la foi chrétienne avec J.S. Bach (les passions) et Haendel (le Messie avec le célèbre Halleluia) (Messiah, HWV 56)].

L’oratorio est en quelque sorte un opéra religieux caractérisé par l’absence de représentation scénique et la présence d’un récitant souvent extérieur à l’action.

Pendant la période classique, l’oratorio voit s’affirmer son caractère symphonique et choral.

Il est surtout représenté par Haydn avec «La Création» oratorio (Hob. XXI:2) qui raconte et célèbre la création de l'Univers décrite dans le Livre de la Genèse. et par Beethoven avec « Le Christ au mont des oliviers », opus 85.

Au XVIII la musique religieuse tient la première place : Tout ce que le XVIIe a produit de messes, d’oratorios de motets, et d’autres compositions d’Eglise forment presque l’essentiel de la production. Dans les cathédrales, les chapelles de cours, la musique est à son apogée, les œuvres de Bach, Mozart, et Beethoven d’une beauté exceptionnelle en sont les immortels témoins.

La Révolution interrompt brutalement le développement d’une musique sacrée d’une immense richesse et d’une beauté toujours plus grande.